Kilos et calories
Quand nous mangeons nous n’avalons pas des calories mais des aliments constitués de glucides (sucres), de lipides (graisses) et de protides (protéines) qui après la digestion et tout un tas de transformations seront réduits à leur plus simple expression c’est-à-dire en glucose (G) pour les sucres, en acides gras (AG) pour les graisses et en acides aminés (AA) pour les protéines.
Comparons notre corps à une machine formée de 60 000 milliards de cellules. L’assiette, c’est son carburant. Elle permet à chaque cellule de produire sa propre énergie dans la mitochondrie, petit moulin énergétique, où il rentre G, AG, AA et de l’oxygène et il ressort de l’eau, du gaz carbonique et de l’énergie. L’énergie produite est convertie en énergie biochimique dans des molécules d’ATP
Cette énergie sert à couvrir les dépenses de notre organisme. S’il n’y a pas d’équilibre entre nos apports alimentaires et notre dépense énergétique, notre poids augmentera insidieusement mais sûrement.
Une personne qui dépense en moyenne 2500 calories et qui consomme chaque jour 250 calories de trop, soit une erreur de 10%, finit par avoir… 9 kilos de plus en 10 ans. Ce processus conduit doucement mais sûrement à l’obésité.
L’excès de graisse résulte d’un déséquilibre entre la quantité de calories ingérées et la quantité de calories brûlées par l’organisme où rien ne se perd « une calorie est une calorie ». Des études scientifiques ont montré qu’une consommation excessive de glucides à IG élevé (> 50) entraîne un hyperinsulinisme responsable de prise de poids.
Pour stocker moins et si on commençait par se dépenser plus! Il suffit pour cela d’appliquer la devise : Bouger, marcher, pédaler… 20 minutes 3 fois par semaine de marche rapide (minimum pour ne pas être considéré comme sédentaire) améliorent aussi transit, libido, sommeil et renforce le système immunitaire.
Stress et kilos
Dans 9 cas sur 10 c’est parce que on gère mal notre stress, nos émotions que l’on grossit et que l’on ne maigrit pas.
L’hypothalamus, une petite glande située à la base du cerveau, augmente la production de substances qui stimulent l’appétit et la prolifération des cellules graisseuses.
Le cortisol, l’hormone du stress, à l’origine de la sensation de faim et du stockage des graisses reste malheureusement pour nous active plusieurs jours après le début de la période de stress. Chez la femme, des études ont mis en évidence le lien entre l’élévation du cortisol et l’accumulation de graisse abdominale.
Et si vous preniez le temps de vous ménager des moments de détente. Apprenez à vous détendre, à vous relaxez ! Apprenez à écouter votre corps à vous concentrer sur votre respiration, à pratiquer la relaxation.
Pratiquer un art martial ou du yoga, respirer profondément, rire, chanter, faire des choses positives, marcher, lire, boire du thé, écouter de la musique, dormir, sont autant d’armes qui nous aident à mieux maîtriser notre stress.
Kilos et hormones
Prendre du poids et voir sa silhouette changée lors de la ménopause, sont les principales hantises des femmes…
Les répercussions de ce chamboulement hormonal sont multiples !
Psychiquement les femmes le perçoivent comme une injustice et ont du mal à accepter cette nouvelle étape de leur vie.
Physiquement, on note une nouvelle répartition des graisses : la masse graisseuse prend le dessus sur la masse musculaire et la silhouette change.
Il est souvent recommandé de surveiller les apports caloriques et de contrôler l’hygiène dès 40 ans.